Du 22 au 24 juin 2026, cette formation, proposée en partenariat avec l’Institut du monde arabe, présente des exemples, outils et méthodes récemment appliqués en contexte muséal et permettant le développement du bien-être psychique, mental, physiologique des visiteurs, ainsi que l’ensemble des relations déployées entre les musées et les établissements de soin.
Aujourd’hui, les pratiques innovantes concernant les arts et la santé dans les musées s’imposent. Des rapports internationaux de l’OCDE/ICOM (2018) et de l’OMS (2019) comme de nombreuses études de cas insistaient déjà sur la pertinence de ces nouvelles pratiques : le musée est un lieu de bien-être, de mieux-être voire de guérison. L’OMS ne limite pas la santé à l’absence de maladies ou d’infirmités mais insiste sur l’importance d’un état de bien-être physique, mental et social. Le musée est un vecteur d’une meilleure santé individuelle et collective.
Cette formation présente le rôle des musées, de leurs collections, de leurs acteurs et de leurs publics suivant un concept nouveau et porteur d’avenir : « la muséothérapie ». Soins de support physio cognitif, les œuvres d’art visuel, et le lieu même du musée, participent par leur fréquentation à la santé : qualité́ et durée de vie, mieux-être individuel et collectif, prévention et soin. Les œuvres d’art contribuent à̀ l'équilibre interne entre émotion et cognition et à un mode de communication complémentaire avec les autres : le spectateur entre en empathie grâce à̀ l’émotion esthétique suscitée en leur présence car elles activent notre intelligence émotionnelle. Issues de cultures variées, elles permettent de se connecter par empathie subjective avec le monde. Elles ne sont pas des injonctions mais donnent la parole aux sensations intimes et aux histoires enfouies.
Approches complémentaires d'une médecine holistique et humaniste, les thérapies par l'art soignent et améliorent la santé du patient et de la personne. Comment fonctionnent le cerveau et l’organisme ? Quels sont les exemples chez les artistes et dans d'autres cultures d'un art thérapeutique ? Comment impliquer les professionnels des musées et de la santé dans ces actions ? Quels projets pour quels impacts auprès de quels publics : général, patients et communautaires ? Quelle place enfin pour la « muséothérapie » vis-à-vis des autres thérapies par l’art, et par rapport à̀ la définition même du musée et de ses missions ?
Public concerné
Professionnels du patrimoine d’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé : conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, attachés de conservation, assistants de conservation, chargés d’études documentaires, ingénieurs d’étude et de recherche, médiateurs, responsables de service des publics, praticiens de soins et personnel médical, art-thérapeutes, responsables de collections patrimoniales.
Coordination pédagogique
Nathalie Bondil, Directrice du Musée et des Expositions, Institut du monde arabe
Modalités d'inscription
Lire les conditions d'inscription
Lorsque votre bulletin est complété et signé, il doit impérativement être adressé par courrier électronique à : Muriel Marcellesi, service de la formation continue des conservateurs du patrimoine
Tél. : 01 44 41 16 52 – muriel.marcellesi@inp.fr
Le service de formation reviendra ensuite vers vous pour vous indiquer la suite donnée à votre demande.